J’ai entamé ma première plaquette de pilule à 17 ans. Pas parce que j’avais une sexualité, mais parce que j’avais des douleurs de règles terribles. Si terribles qu’elles allaient jusqu’à provoquer des vomissements, et chaque mois, à leur arrivée, je ratais un jour de lycée, trop mal en point pour ne serait-ce que marcher. Alors pouvoir dire adieu à ça, c’était le rêve !
Mais arrivée à 30 ans, le constat était simple : je prenais des hormones depuis 13 ans, je n’avais jamais connu le sexe sans contraception hormonale, et je n’avais plus eu de véritables règles. Avec tout ce que je lisais sur la pilule et ses dérivés (j’ai pris la pilule pendant 9 ans, puis je suis passée à l’anneau contraceptif), je me suis demandée si finalement, je me connaissais vraiment. Je savais qu’elle pouvait avoir des effets sur mon corps bien sûr, mais aussi mes humeurs, mes envies, ma sexualité. En février 2017, j’ai donc décidé de ne pas remplacer mon anneau. Et un an et demi plus tard, le constat est simple aussi : j’ai bien fait.
Je ne critique bien sûr pas la contraception hormonale, c’est une avancée folle pour les femmes et elle m’a permis de profiter en toute sérénité de ma sexualité pendant pas mal d’années. Je ne regrette pas de l’avoir pris pendant 13 ans, mais je regrette par contre de ne pas avoir eu en tête tous les effets secondaires qu’elle peut avoir, et leurs conséquences sur ma vie, mes relations amoureuses et ma personnalité.
Je vais donc vous lister tous les changements que j’ai vus opérer chez moi pendant ces 16 mois, et je serais curieuse de savoir si vous vous reconnaissez dans certains passages.
Mon corps sans hormones
Acné et problèmes de peau
J’ai toujours eu une peau assez nette, qui présentait quelques points noirs mais jamais plus que ça. Depuis l’arrêt de la pilule, c’est une autre histoire. Les premiers mois sans hormones se sont bien passés, mais à peu près 6 mois plus tard, j’avais très régulièrement des boutons, une peau terne, un teint brouillé. J’ai d’abord pensé que ça venait du stress ou d’un problème dans ma routine soins (qui n’avait pourtant pas changée), alors j’ai pris rendez-vous pour un diagnostic de peau chez Oh My Cream. Verdict sans appel de la part de la conseillère, une des premières questions était : « vous avez changé quelque chose à votre contraception il y a à peu près 6 mois ? ». Ah. Depuis, avec ma nouvelle routine, ma peau est à peu près revenue à la normale mais est plus « à problèmes » que sans pilule, c’est certain. Et ça empire à certaines périodes du mois selon mon cycle. J’ai appris à vivre avec, même si je regrette parfois ma peau parfaite !
D’une peau très sèche à une peau normale
Si vous me suivez depuis l’époque où je parlais principalement de produits de beauté, vous devez savoir que j’ai la peau très sèche. Visage et corps, ça a toujours été très problématique pour moi, hydratation intégrale tous les jours, lèvres gercées en permanence peu importe la saison. Bref, c’était assez problématique et très inconfortable. Quelle ne fut pas ma surprise quand, quelques semaines seulement après l’arrêt de la pilule, j’ai découvert que j’avais une peau tout à fait normale avec carrément une zone T grasse. Je m’hydrate le corps deux fois par semaine, je n’utilise quasiment plus de baume à lèvres, et je viens de traverser un hiver entier sans peler du nez. D’ailleurs, je peux à nouveau utiliser des savons « classiques » achetés ailleurs qu’en parapharmacie. J’ai une peau tout à fait normale donc, et après des années d’inconfort c’est un réel soulagement.
Les effets sur mes cheveux
Côté cheveux aussi, ça a changé la donne. Mon cuir chevelu très sec et irrité est également derrière moi, et, comme sur ma peau, le gras s’est tranquillement réinstallé. Un peu trop d’ailleurs ! Comme pour ma peau, cela s’est fait au bout de 6 mois environ. Avec mon cuir chevelu très sec, mes shampoings étaient espacés de 4 à 5 jours. Sans contraception hormonale, il fallait que je les lave 1 jour sur 2 voire même tous les jours. Comme pour ma peau, il m’a fallu du temps pour trouver les bons produits et adapter ma routine de soins. Aujourd’hui j’arrive à nouveau à laisser 3 ou 4 jours entre mes shampoings.
Mes règles après l’arrêt de la pillule
Les cycles et leur régularité
J’utilisais mon ancienne contraception en continu, je n’avais donc pas mes règles depuis quelques années. A l’arrêt de la pilule, (heureusement, j’étais prévenue), c’était complètement chaotique. J’avais mes règles quasiment tout le temps, parfois jusqu’à 20 jours sur un même mois. J’ai pris sur moi, attendu patiemment de longs mois que les choses reviennent à la normale. Aujourd’hui mes cycles sont très réguliers, et, grâce à une appli (j’utilise Clue), je sais exactement quand elles vont arriver.
Douleurs pendant les règles
Si vous avez lu l’introduction à cet article, vous imaginez bien qu’une de mes principales craintes était de retrouver ces horribles crampes que j’avais lorsque j’étais adolescente. A ma grande surprise : rien de tout ça. J’ai généralement une journée un peu douloureuse, mais rien d’intenable, la sensation passe avec une bouillotte ou un anti-douleurs. Quand j’ai confié mon étonnement au sujet de cette absence de douleur à la sage femme qui assure mon suivi gynécologique, elle m’a dit que c’était très souvent le cas. Que le corps découvrait ces sensations à l’adolescence et les vivait avec une forte intensité, puis qu’il s’y habituait au fil des années.
Mon humeur après l’arrêt d’une contraception hormonale
Le fameux PMS
Je sors tout juste de mon PMS en écrivant ces lignes. Le très célèbre syndrome pré-menstruel, cette tornade d’émotions que je n’avais jamais vraiment vécue sous pilule. Ces deux derniers jours j’ai : pleuré pour rien du tout pendant un déjeuner, crié sur mon copain alors qu’il n’avait rien fait, songé très sérieusement à quitter mon boulot alors que je l’adore… Bref : deux jours par mois je suis habitée par une espèce de version insupportable de moi même, qui n’a pas les émotions rangées dans le bon sens et qui s’enflamme pour rien du tout ! Un jour par mois, mon copain me retrouve en pleurs, me demande ce que j’ai, et ma réponse est sans appel : « j’ai mes règles« . Au début j’étais très surprise, et puis on s’y fait, on apprend à l’accepter ! Maintenant quand je sais que mon PMS arrive je m’organise des soirées cocooning !
Les épisodes dépressifs
En dehors du PMS, mon humeur est très stable et généralement bonne. Et ça, ça représente un vrai changement. Un effet secondaire de la contraception hormonale que j’ignorais totalement avant de m’y intéresser : la déprime voire la dépression. Sur moi, ça se déroulait par vague. Certains jours, j’étais au bout du rouleau, sans savoir pourquoi, je pleurais en permanence, n’avait pas toujours la force d’aller au travail, ne voulait voir personne… Une sorte de PMS mais en bien plus fort et plusieurs jours d’affilés. Il y avait vraiment des jours où je me sentais très mal. Quand j’y pense, ça remonte à plusieurs années. Avec le temps, je pensais que c’était lié à des choses que j’internalisais, j’ai tendance à beaucoup prendre sur moi. Je me disais qu’au bout d’un moment, ces sentiments enfouis ressortaient. En réalité, depuis que j’ai arrêté ma contraception, je ne vis rien de tout ça, et j’ai pourtant traversé des moments difficiles ces derniers mois. D’une manière générale, je suis beaucoup plus positive, et c’est d’ailleurs un compliment qu’on me fait souvent. J’ai repensé à ma copine Margot qui m’avait confié, après l’arrêt de l’anneau, qu’elle n’avait plus la sensation d’avoir « un petit nuage gris » au dessus de sa tête. C’est un peu ce que j’ai ressenti aussi.
Ma sexualité sans pilule
La sécheresse vaginale
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : quand on a la peau sèche, le reste l’est aussi. Un problème que j’ai régulièrement présenté à mes différents gynécologues, qui m’ont tous répondu que tout fonctionnait bien chez moi et que si besoin, je pouvais utiliser du lubrifiant. Aucun n’a pensé à mentionner la pilule et ce possible effet. Tout comme pour ma peau, à l’arrêt de ma contraception hormonale, plus aucune sécheresse. J’ai retrouvé un vrai confort dans ma sexualité.
La libido
Et puisqu’on aborde la sexualité, un des plus gros changement se situe autour de ma libido. Je savais que la contraception hormonale pouvait avoir un impact là dessus, je n’imaginais pas qu’elle pouvait en avoir autant. Et c’est là où je regrette peut être d’avoir commencé la pilule avant d’avoir une sexualité : je n’ai connu, pendant 13 ans, que le sexe sous contraception hormonale. Et pour moi c’est vraiment très très différent du sexe sans. On a forcément toutes notre degré de sensibilité à ces hormones, mais pour moi l’avec/sans c’est le jour et la nuit. Pour faire simple : j’ai beaucoup plus de désir et beaucoup plus de sensations. Ma libido évolue avec mon cycle, et je ressens un vrai pic en période d’ovulation. Après des années avec un désir un peu « en berne » (comprendre : j’avais une vie sexuelle normale mais j’initiais très rarement le rapport), j’ai découvert que j’avais, moi aussi, une libido.
Ma contraception sans hormones
Dans ma relation actuelle nous utilisons le préservatif et en sommes satisfaits. Si j’ai envie d’en changer ce sera au profit d’un mode de contraception sans hormones. Pour être honnête, je suis un peu peinée par tous ces effets secondaires et par le nombre de spécialistes que j’ai pu questionner (dermatologue, gynécologue, médecin traitant…) et qui n’ont jamais fait le lien entre ces différents maux (sécheresse, déprime, libido…) et la prise de pilule. Je pense que ces effets secondaires ont entraîné plein de questionnements sur ma « normalité » et ont causé à certaines périodes de ma vie un mal-être. Je regrette que la pilule m’ait été donnée sans aucun avertissement sur ses possibles effets. Aujourd’hui je me sens vraiment mieux dans mon corps, dans ma tête et dans ma sexualité !
Et vous, avez-vous vécu une expérience similaire ?
Comments
Hyper intéressant cet article !
Je me retrouve carrément dans tous les points abordés. Surtout sur les sautes d’humeur (pms), j’ai aussi des épisodes très violents avec beaucoup de remises en question (sur mon dernier cycle je voulais quitter mon copain et mon boulot) et beaucoup de pleurs sans aucune raison… Ça dure 2 jours et ça part comme c’est arrivé. Il suffit juste de prévenir son entourage, enfin… c’est ce que je fais car mes réactions ne sont pas réfléchies en général et c’est l’incompréhension totale.
Concernant la sécheresse vaginale et la libido, je te rejoins encore une fois. C’est vraiment le jour et la nuit.
Et là où je me reconnais à 100% c’est concernant les crampes au ventre. Avant je devais prendre 4g de codéine par jour (juste énorme) à présent c’est seulement 1 doliprane sur l’ensemble de mes jours de règles (!!!). Ça n’a plus rien à voir, c’est assez déroutant d’ailleurs. Tant d’années à souffrir… Et aujourd’hui à 35 ans, c’est calme. Je suis aussi passée de 8 à 10 jours plein => 3 jours de règles. Libération.
Merci pour ce partage, j’ai vraiment adoré lire ce billet !
Merci pour ce long article qui résume bien tout. J’hésitais à arrêter la pilule avec mon copain, je me disais que ça n’allait pas faire grand chose. Maintenant ça me rassure beaucoup ! Ma libido était vraiment inexistante et c’était vraiment compliqué à vivre… Merci beaucoup tu m’as vraiment aidé !!!
Merci pour cet article!
Je me retrouve également dans certains points : la sécheresse de la peau et intime avec pilule qui s’est vraiment atténuée depuis que je ne prends plus de pilule et la libido également!
Mon gynécologue me demandait à chaque rdv si je rencontrais des problèmes particuliers mais je n’imaginais pas que c’etait lié à la prise de pilule (je pensais que mon corps/ma peau évoluait avec l’age…) donc je n’en parlais pas! C’est vraiment très important de mentionner tout ce qui peut changer dans notre corps et notre tête par la simple prise d’une pilule!
Je me retrouve sur certains points, surtout l’humeur, quel changement! Je me sens bien plus zen et positive depuis l’arrêt. Super libido aussi, mais je ne crois pas que la pilule me l’aie vraiment trop modifiée. En tous cas j’ai l’impression d’être « moi » et c’est agréable! Mais par contre plusieurs bémols. Ma peau… La cata… Et surtout, pour moi c’est l’arrêt de la pilule qui a aggravé ma secheresse vaginale!! C est un vrai souci. Je songe même à reprendre la pilule car je n en peux plus des diverses infections que je trimballe depuis 6 mois et plus… sans compter le stress de tomber enceinte (cercle vicieux, les capotes accentuent la sécheresse… Bref). Qu’en pensez-vous? Des experiences similaires sur ce point?? Je trouve parfois que c’est quand même un peu la peste ou le choléra, la condition féminine…
Merci pour cet article!
Je reprends la pilule depuis environ 10 mois. Ma peau s’est complètement asséchée, avec l’apparition de squames sur le cuir chevelu et d’eczéma sur le corps. Je n’avais jamais pensé que ça pouvait être lié à la pilule !!
J’hésitais déjà à arrêter la pilule car j’ai une impression de « corps endormi » très désagréable (libido en berne, humeur bof). Ton article me fait encore plus pencher dans ce sens.
Bonjour, merci pour ton article très utile. Je me suis un peu retrouvée dans ce que tu écris. J’ai décidé d’arrêter la pilule et ton article me donne la sensation d’avoir fait le bon choix. Merci pour le partage
Intéressant, après 4 ans sans pilule, arrêtée pour les besoins d’une opération, je ne l’ai jamais reprise.
Je viens de retourner voir ma.gynécologue parce que la ménopause s’annonce et ça devient n’importe quoi ( genre 18 jours de regles donc 5 très abondants et douloureux) elle me propose l’optimizette. J’ai cru que c’était un médicament contre les effets de la ménopause, et surtout je n’aurais jamais pensé qu’on me re propose une pilule a mon âge. Je me retrouve dans presque tout.
Mais surtout j’ai perdu presque sans rien faire les 30 kilos pris en 20 ans de diverses pilule ( ayant toujours été ronde, je n’avais aps fait le rapprochement alors que je ne me gave pas de sucreries), j’ai aussi découvert que mon absence de libido , que je croyais normale pour moi, ne l’était en fait pas.
Pire plus je regarde en arrière, plus je me rends compte que cette castration chimique a eu des effets de castration émotionnelle. Pour moi, c’etait normale de ne rien ressentir envers personne.
Un gars me plaisait, mais ça allait s’arrêter là parce que je n’avais aucune envie de m’investir dans une relation. Autant dire que ma vie sentimentale a été très compliquée pendant toute ma vie adulte.L’an dernier, un m’a plu et pour la première fois j’ai serieusement envisagé la possibilité de sortir vraiment avec quelqu’un ( au point que ce soit moi qui prenne les devant) ça n’a pas abouti, mais j’ai découvert que oui, je pouvais aussi tomber amoureuse de quelqu’un.
Et je vois que celle qu’elle veut me faire prendre est connue pour deux effets secondaires : chutes de cheveux ( je commence a peine avoir des cheveux qui repoussent au bout de 4 ans, l’arret de la précèdent m’a fait perdre les 2/3 de mes cheveux.) et absence de libido.
Je ne veux pas risquer de reperdre ça pour le seul avantage de ne plus avoir mes règles. Entre la calbvirie et 15 jours de regles par mois, je préfère encore 15 jours de regles en fait. Et je ne veux pas me priver de la possibilité, si elle se présente, d’avoir éventuellement envie de sortir avec quelqu’un, même a mon âge
Mon humeur qui a toujours été stable a ete unnpeu compliquée par des crises de larmes pendant la première année depuis l’arrêt. Depuis ça va, .. Sauf hier ou en constatant ce qui risquait de m’arriver en recommençant, mon organisme m’a fait comprendre par une enorme crise d’ angoisse qu’il refuse absolument de recommencer.
Donc non je ne la prendrai pas et demain téléphonerai pour lui dire qu’il y a eu malentendu, et que non je ne veux plus d’hormones.
Bonsoir, merci pour ce retour personnel très intéressant. Il y a 2 mois j’ai fait retirer mon implant contraceptif que je portais depuis 3ans et par lequel j’ai développé des troubles paniques et une libido à néant (le véritable néant, je n’exagère pas). Après cette décision, j’ai voulu arrêter toute contraception hormonale. J’ai 35 ans, une vie amoureuse stable, 2 filles mais choquée par mon expérience de l’implant, je ne voulais plus rien prendre. Mais mon mari, n’était pas du même avis. J’ai donc repris la pilule (il y a deux semaines), 1 semaine et bim: retour de migraine… J’ai décidé de tout arrêter et de suivre une contraception naturelle, écouter mon corps et m’écouter moi surtout. Votre expérience conforte ma décision. Merci
Mon dieu je suis pas la seule. Je prend la pilule depuis mes 13 ans car j’en pouvais plus des cycles à durée illimité, j’étais épuisé par toute cette perte de sang a gogo qui durée 2 semaines pour reprendre 2 semaines plus tard. Aujourdhui j’ai 31 ans j’ai 2 enfants et j’ai failli perdre mon mari a cause de la pilule car plus aucune libido s’il avait droit au câlin c’était 1 fois par mois juste après mes règles. Apres discution approfondit on a décidé d’arrêter la pilule et faire entrer les préservatifs dans notre vie jusqu’au rdv gynécologique. Et bien je vais vous dire j’ai jamais eu autant de faire l’amour que depuis j’ai arrêter ma pilule il y a 2 semaines, un vrai lapin mdr. Je vais longuement en parler avec mon gynéco mais pour moi hors de question de reprendre la pilule ou quelconques hormones.
Merci à vous pour vos témoignage et courage à vous toutes.
J’ai arrêté de prendre la pilule pour voir si j’étais ménopausée. Il s’avère que non donc retour des règles (j’avais oublié ce que c’était puisque Optimizette se prend en continu donc jamais de règles = bonheur), pas de douleurs abdominales. Qui dit arrêt de pilule dit se protéger. Mais qu’est ce qu’on est bien quand les hormones se libèrent et que la libido explose. J’ai même acheté des tonnes de tenues ….. comment dire … Par contre, comme je ne trouve pas agréable d’être réglée, j’ai repris ma pilule, en 24 heures, ma libido s’est envolée …
La pilule cet enfer vomissements terribles je ne pouvais garder absolument rien de ce que je mangeais mais l’an dernier lors de ma visite chez mon gynécologue je lui ai dit que non je ne prenais plus rien vu que je n’en avais pas besoin et j’ai également dit à mon gynécoLogue que je pensais que la pilule me faisait un effet bœuf sur le corps sachant que moi je suis atteinte de La SEP Depuis 14 ans maintenant bref et donc je lui ai dit que je pensais que la pilule aggravait mon état de santé etc. etc. Et il m’a sorti tout le laïus que tous les gynécologues sortent que c’est impossible que la pilule est absolument inoffensive qu’elle ne fait absolument rien que c’est moi qui imagine que c’est moi qui crois Des choses qui sont fausses sauf que non non c’est pas moi qui crois c’est ce que j’ai vécu et et À vécu mon corps à cause de la pilule parce que c’est dingue depuis que j’arrêté la pilule que j’ai failli mourir fin mars et tout début avril 2021 et quand je suis allée à l’hôpital on m’a demandé ce que je prenais comme médicament et j’ai répondu que je ne prenais absolument rien que la seule chose que je prenais tous les jours c’était la pilule et personne ne s’est dit que la pilule pouvait aggraver grandement mon état personne n’a fait le rapprochement personne ne s’est dit attends c’est bizarre son état de santé elle est hyper bien depuis trois ans quatre ans et là on nous L’emmène parce qu’elle est en train de mourir parce que j’ai repris la pilule en 2020 parce que tout le monde m’arrêtait pas de me dire que non ça ne craignez rien que ça ne faisait strictement rien les mensonges du corps médical c’est honteux
Bonjour à toute,
J’ai 34 ans et j’ai pris la pilule depuis mes 16 ans, au départ j’ai commencé avec la minidrile, je n’ai jamais eu aucun problème puis arrivée à 20 ans j’ai changé de gynéco qui m’a proposée optimizette pour diminuer mes migraines (que j’ai depuis l’enfance). Donc en plus de 10 ans avec optimizette, j’ai pris 20 kg et j’ai perdu ma libido, pire j’ai même besoin de lubrifiant. Quan j’en ai parlé ç ma gynéco (début de prise), elle m’a dit que cela ne venait pas de la pilule car optimizette faisait même perdre du poids.
Cela a également été difficile par moment avec mon conjoint, sujet délicat, il pensait qu’il ne me plaisait pas… Aujourd’hui j’ai arrêté la pilule depuis 2 mois pour avoir un enfant et je sens ma libido revenir avec des envies de plus en plus souvent… Je suis rassurée quand je lis vos témoignages de voir que cela ne vient pas de moi ou de la vieillesse ^^ mais bien du contraceptif… Je pensais passer à un implant après une grossesse car j’avoue que ne pas avoir de règle est vraiment super mais je me rends compte avec vos témoignages que ce n’est pas mieux et avoir une libido est quand même plus important non?
Enfin bref, je voulais également partager mon expérience avec vous.
Merci,
J’ai pris la pilule a mes 13 ans puisque j’avais beaucoup trop de saignement et ce jusqu’à récemment et j’ai 35 ans. J’ai toujours eu beaucoup de mal au niveau de ma libido et je suis avec le même conjoint depuis que j’ai 14 ans. Donc, je n’avais pas de base du avant n’ont plus. Vla 2 ans j’ai eu un accident d’auto avec plusieurs fracture m’empêchant de marcher donc j’ai du arrêter la pilule. C’était la première fois depuis ce temps que j’arrêtais la pilule sans être enceinte. La révélation aussi. J’avais un appétit sexuel et même immense. Ma vie de couple a passé par toute sorte d’épreuve et mon manque de libido frustrait au plus haut point mon conjoint. Au moins, nous avons découvert la solution a un jeune àge tout de même. J’aurais jamais cru non plus que la pilule pouvait autant avoir un effet sur la sexualité.
Je lis vos commentaires qui sont très intéressants!
J’ai 40 ans, je prend la pilule depuis l’âge de 15 ans, je prend optimizette depuis 8 ans environ.
Je pense l’arrêter mais j’ai super peur des migraines et des maux de ventre comme j’avais avant.
Le point positif la libido car ici c’est le néant total
Bonjour à toutes…..Je suis en pleine réflexion. Je prends la pilule depuis Ado pour douleurs atroces jour des règles////////////J’ai 50ans maintenant et j’ai envie de revenir au naturel mais j’ai tellement peur de souffrir et les douleurs seins, retention d’eau
je suis a mes é derniers comprimes et je laisse ainsi. Je vais simplement prendre du gattilier naturel pour le spm. Si des personnes ont essayés le gattilier , n’hésitez pas à me donner vos conseils