“L’idéal de la femme blanche, séduisante mais pas pute, bien mariée mais pas effacée, travaillant mais sans trop réussir, pour ne pas écraser son homme, mince mais pas névrosée par la nourriture, restant indéfiniment jeune sans se faire défigurer par les chirurgiens esthétique, maman épanouie mais pas accaparée par les couches et les devoirs d’école, bonne maîtresse de maison mais pas bonniche traditionnelle, cultivée mais moins qu’un homme, cette femme blanche heureuse qu’on nous brandit tout le temps sous le nez, celle à laquelle on devrait faire l’effort de ressembler, à part qu’elle a l’air de beaucoup s’emmerder pour pas grand-chose, de toutes façons je ne l’ai jamais croisée, nulle part. Je crois bien qu’elle n’existe pas.”
C’est avec ce monologue féministe prononcée par le personnage de Nora que commence la pièce Une Maison de Poupée, les 9&10 juin au théâtre de La Renaissance à Oullins dans le cadre des Nuits de Fourvière ! Une joli réflexion sur le couple, l’amour et la place de la femme dans la société.
Les diktats de la société… Et si nous les oublions ?
En juin, sur le blog, on a décidé de vous parler de corps. Pas de celui qu’on déteste, l’ennemi numéro un que les magasines féminins (qu’on ne lit plus depuis bien longtemps) nous somment de traquer à la vue du moindre petit bourlet. #dismorphophobie. Celui que l’on a appris à connaître, à accepter, à aimer. On parlera de cette enveloppe corporelle toujours au centre des attentions alors que quoi ? On n’a pas autre chose à faire ?? Nous les femmes ? Je crois bien que si.
J’ai du ventre et je vous emmerde.