Si vous suivez le blog vous avez compris que ces derniers mois n’ont pas été simples… Mon copain a mis fin à notre relation au bout de presque huit ans. Une rupture sans cris ni assiettes cassées, il s’agissait plutôt de mettre un terme à une relation un peu bancale pour laquelle on avait essayé tous les pansements possibles. Je reviens aujourd’hui sur les différentes étapes et sur ce qui m’a aidé à vivre cette période.
Soigner sa confiance en soi
Ce n’est pas ma première histoire longue mais c’est la première fois que je me fais plaquer. Et putain ce n’est pas tendre ! J’ai remis beaucoup de choses en cause, et ma confiance en soi en a vraiment pris un coup. Je me suis sentie laide, indésirable, inintéressante… Mon premier réflexe à été de penser que si j’avais été plus ceci ou moins cela il serait resté amoureux de moi. Bonjour la déprime ! Donc j’ai fait de mon mieux pour me préserver de ces mauvaises pensées, me retrouver jolie, me rassurer sur plein de points.
Le changement, c’est maintenant
Pour faire la paix avec mon corps je me suis offert deux tatouages qui se sont révélés être réellement thérapeutiques. J’avais besoin de me réapproprier ce corps que j’avais partagé pendant plusieurs années. Je pense que c’est exactement comme changer de coiffure ou refaire sa garde robe : une envie très forte d’être différente de la personne que l’autre a connu, et un besoin de marquer physiquement cette étape.

Ne pas essayer de comprendre
J’ai sans doute perdu beaucoup de temps suite à la rupture, à me repasser le film de notre histoire, à chercher à comprendre ce qui n’avait pas marché, à essayer de voir ce que j’avais fait de mal… J’ai longtemps pensé que le problème venait de moi, et je voulais à tout prix comprendre où j’avais échoué. La vérité est sans doute que l’amour, ce n’est pas des mathématiques, que la faute (s’il y en a une) est largement partagée, et qu’il faut chercher à accepter cet échec plutôt qu’à le comprendre…
Ne pas tout remettre en doute
Le réflexe suivant a été de me convaincre que cette histoire était jouée d’avance, qu’elle ne méritait sans doute même pas d’avoir été vécue et que j’avais perdu huit ans de ma vie. Il m’a fallu un long moment pour comprendre que je n’avais rien perdu et qu’il fallait que je me concentre sur ce que j’avais au contraire gagné : de jolis souvenirs, de nouveaux amis, un nouvel avenir…
Faire de nouvelles rencontres
Il y a eu une petite période pendant laquelle j’évitais de passer du temps avec mes amis. Indirectement ils me rappelaient ma relation terminée, et surtout, j’avais besoin de ne pas en parler et avec eux la discussion revenait naturellement sur le tapis. J’ai généralement besoin de temps pour traiter une nouvelle dans mon coin, avant de pouvoir en parler aux autres. Rencontrer de nouvelles personnes m’a été particulièrement agréable, comme il y a tout à découvrir de l’autre, ça permet de parler de choses légères et de se changer les idées.
Mettre un point final
Je n’ai jamais « replongé » avec mes exs. Ma philosophie c’est plutôt que les histoires se terminent pour une raison et que ça n’apporte rien, même si ça rassure, de craquer. Mais pour arriver à se dire ça, il faut quand même faire preuve de beaucoup de raison et c’est pas facile tous les jours. Merci Ophélie de m’avoir rappelée à l’ordre dans les moments de faiblesse.
Ne pas faire ami-ami (tout de suite)
Au début, je revoyais mon ex. En amis, on discutait de ce qui se passait dans nos vies, autour d’un verre ou d’un repas. C’était forcément de bons moments, puisqu’il est la personne qui me connait le plus, et a été mon confident pendant toutes ces années. J’ai mis du temps à comprendre qu’il y avait un lien entre ces moments et les trois jours de mal être, de tristesse et de mauvaise humeur qui les suivaient… Et oui, même si une relation se finit « bien », il faut du temps. On pourra sans doute être amis un jour, mais il faut d’abord que je sois complètement guérie…
Se laisser aider
J’ai toujours beaucoup de mal à demander l’aide de mes proches, et dans une situation comme celle là encore plus. Je m’étais mis en tête que c’était d’ordre personnel et que personne ne pourrait m’aider, que j’avais besoin de vivre tout ça seule. La vérité c’est que j’ai une armée d’amis incroyables et bien intentionnés qui m’ont servi des doses gigantesques d’amour (et d’alcool !) au moment où j’en avais le plus besoin. Et clairement sans eux, je ne serai toujours pas prête à écrire cet article. Merci à eux d’avoir été la glue qui m’a permis de recoller mon cœur tout cassé !

Voilà les différentes étapes que j’ai traversées pour accepter cette rupture. Je ne suis pas tirée d’affaire pour autant, je pleure encore souvent, et j’ai un douloureux point dans la poitrine à chaque fois que je le vois. Mais je me sens prête à aller de l’avant, et je sais que pour que mon cœur ne soit à nouveau qu’en un seul morceau, le seul remède à appliquer c’est : lui donner du temps.
Si vous souhaitez lire d’autre conseils pour survivre à une rupture, voici l’article d’Ophélie.